30 août 2021 0 Commentaires

L’eau est aux plantes ce que le sang est au corps humain… vitale pour les hommes, les animaux et les plantes.


Alors que 2 litres d’eau suffisent souvent à la consommation quotidienne d’une personne, il en faut environ 3 000 pour produire les aliments dont elle a besoin au quotidien (selon Energypedia).

Pour permettre leur croissance végétative et leur développement, les plantes ont besoin d’eau en qualité et en quantité, à portée de leurs racines et au bon moment. La plus grande partie de l’eau absorbée par une plante sert à transporter les nutriments du sol jusqu’aux organes aériens des plantes, d’où elle est libérée dans l’atmosphère par transpiration. Chaque culture a des besoins en eau particuliers, qui varient selon les conditions climatiques locales.
L’agriculture non irriguée (pluviale) dépend entièrement de l’eau de pluie stockée dans le sol. Ce type d’agriculture n’est possible que dans les régions où la répartition des pluies permet au sol de garder suffisamment d’humidité pendant les périodes critiques de la croissance des plantes cultivées.

En agriculture irriguée, l’eau utilisée pour les cultures est partiellement ou totalement fournie par l’homme. L’eau d’irrigation est prélevée sur un point d’eau (rivière, lac ou nappe aquifère) et conduite jusqu’aux plantes grâce à des infrastructures appropriées. Pour satisfaire leurs besoins en eau, les cultures irriguées bénéficient à la fois de l’apport d’eaux de pluie naturelles plus ou moins fiables et de celui d’eaux d’irrigation. L’irrigation constitue un outil de gestion efficace contre les aléas des précipitations.
𝐃𝐢𝐟𝐟é𝐫𝐞𝐧𝐭𝐬 𝐭𝐲𝐩𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐩𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐞𝐭 𝐟𝐨𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 :
𝟏/ 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐢𝐭𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐝𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧𝐧𝐞𝐥𝐬 :
Ouvrages hydrauliques les plus fréquents en Afrique occidentale, ils restent les points d’eau privilégiés des villageois. D’une profondeur de 5 à 15 mètres, ils ne jouissent généralement d’aucune superstructure. Ils peuvent se tarir lors la saison sèche. 
𝟐/ 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐮𝐢𝐭𝐬 à 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐝𝐢𝐚𝐦è𝐭𝐫𝐞 :
Les puits à grand diamètre (1,80 m), plus coûteux à réaliser, comprennent une margelle bétonnée, des parois consolidées par cuvelage ou par des buses en ciment et peuvent être profonds de plus de 30 mètres. Ils sont généralement très appréciés et offrent la possibilité à plusieurs personnes de puiser à la fois. Ils nécessitent peu d’entretien. Par ailleurs, comme les puits traditionnels ils peuvent tarir en saison sèche ou en cas de baisse du niveau de la nappe phréatique.
𝟑/ 𝐋𝐞𝐬 𝐟𝐨𝐫𝐚𝐠𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐥𝐞𝐮𝐫𝐬 é𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬 :
Les forages sont des ouvrages de plus grande profondeur (souvent plus de 50 m au Mali). Ils sont gainés sur toute leur hauteur par un tube de 12 à 20 cm en PVC. Ils sont équipés d’une pompe immergée électrique. Ils sont plus couteux à réaliser et les risques de tarissement sont plus faibles.
𝑰𝒍 𝒆𝒔𝒕 𝒃𝒐𝒏 𝒅𝒆 𝒔𝒂𝒗𝒐𝒊𝒓 𝒒𝒖𝒆 𝒍𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒆𝒏 𝒆𝒂𝒖 𝒔𝒐𝒖𝒕𝒆𝒓𝒓𝒂𝒊𝒏𝒆, é𝒈𝒂𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒂𝒑𝒑𝒆𝒍é𝒆𝒔 𝒍𝒆𝒔 𝒏𝒂𝒑𝒑𝒆𝒔 𝒑𝒉𝒓é𝒂𝒕𝒊𝒒𝒖𝒆𝒔, 𝒐𝒏𝒕 𝒖𝒏 𝒓𝒆𝒏𝒐𝒖𝒗𝒆𝒍𝒍𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒆 𝒃𝒊𝒂𝒊𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒊𝒏𝒇𝒊𝒍𝒕𝒓𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆𝒔 𝒆𝒂𝒖𝒙 𝒑𝒍𝒖𝒗𝒊𝒂𝒍𝒆𝒔. 𝑫𝒆 𝒄𝒆 𝒇𝒂𝒊𝒕, 𝒄𝒆 𝒔𝒐𝒏𝒕 𝒅𝒆𝒔 𝒓𝒆𝒔𝒔𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒔 𝒍𝒊𝒎𝒊𝒕é𝒆𝒔 𝒒𝒖’𝒊𝒍 𝒇𝒂𝒖𝒕 𝒑𝒓𝒐𝒕é𝒈𝒆𝒓 𝒅𝒆𝒔 𝒑𝒐𝒍𝒍𝒖𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒆𝒕 𝒅𝒆 𝒍’𝒂𝒃𝒖𝒔 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒍𝒆𝒖𝒓 𝒖𝒕𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒕𝒊𝒐𝒏.

Laissez un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.